Collage photo + aquarelle.
J'ai commencé par travailler avec des photos de couples que j'ai rencontré au travers de mes séances mais qui ne me concernaient pas directement, cela m'a permis de garder de la distance avec mon sujet.






Puis j'ai travaillé avec des photos anciennes.



Avant de me rendre à l'évidence, je devais parler de ma propre histoire, ou plutôt de mes propres histoires d'amour.
Toutes ces personnes ont fait partie de ma vie ces 10 dernières années de manière très intime, j'ai partagé un bout de vie, je leur ai raconté mes peurs, mes angoisses, mes envies, mes projets. Nos histoires ont duré plus ou moins longtemps et puis ils sont revenus à l'état d'étrangers. Ce que raconte cette série (mais j'en ferai une épisode de "Pourquoi?" très vite), c'est la question de la perception de l'autre avant et après la rupture. Au moment de la photo, je me fais une idée de la personne avec qui je suis, mais elle n'est pas réelle (l'idée qu'elle se fait de moi non plus, mais c'est mon projet hein). Après la rupture, les masques sont tombés, et la personne qu'on a aimé n'a plus du tout le même visage. Son visage est flou, il reste une sorte de concept, une idée, un réceptacle d'émotions. Un fantôme.
Et puis à la fin de chaque histoire, il reste moi. Et même après les pires ruptures, j'ai appris sur moi, et mon image elle (depuis ma perception évidemment) est de plus en plus nette.
C'est un peu une manière de recycler. D'utiliser les souvenirs comme une matière première pour quelque chose d'autre. De toute façon à quoi servent ce genre de photos à part à pourrir dans une boîte ? Il était temps de désacraliser, de se détacher, de transformer. Tourner la page et laisser partir les fantômes.
Toutes ces personnes ont fait partie de ma vie ces 10 dernières années de manière très intime, j'ai partagé un bout de vie, je leur ai raconté mes peurs, mes angoisses, mes envies, mes projets. Nos histoires ont duré plus ou moins longtemps et puis ils sont revenus à l'état d'étrangers. Ce que raconte cette série (mais j'en ferai une épisode de "Pourquoi?" très vite), c'est la question de la perception de l'autre avant et après la rupture. Au moment de la photo, je me fais une idée de la personne avec qui je suis, mais elle n'est pas réelle (l'idée qu'elle se fait de moi non plus, mais c'est mon projet hein). Après la rupture, les masques sont tombés, et la personne qu'on a aimé n'a plus du tout le même visage. Son visage est flou, il reste une sorte de concept, une idée, un réceptacle d'émotions. Un fantôme.
Et puis à la fin de chaque histoire, il reste moi. Et même après les pires ruptures, j'ai appris sur moi, et mon image elle (depuis ma perception évidemment) est de plus en plus nette.
C'est un peu une manière de recycler. D'utiliser les souvenirs comme une matière première pour quelque chose d'autre. De toute façon à quoi servent ce genre de photos à part à pourrir dans une boîte ? Il était temps de désacraliser, de se détacher, de transformer. Tourner la page et laisser partir les fantômes.





